Les canicules des derniers étés ont été les facteurs déclencheurs de projets de plantations massives d’arbres et de création de forêts urbaines notamment sur le modèle Miyawaki, l’arbre urbain étant promu au rang de sauveur des villes, du moins celui sans qui celles-ci seront bientôt invivables compte tenu du changement climatique.
The Conservation, média en ligne et association à but non lucratif dont l’objectif est de partager le savoir, en faisant entendre la voix des chercheuses et chercheurs dans le débat citoyen, propose plusieurs articles sur ce sujet permettant d’éclairer l'actualité par de l'expertise fiable, fondée sur des recherches universitaires.
Serge Muller Professeur, chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) y propose une analyse raisonnée de la création de ces « microforêts Miyawaki »qui complète un précédent article des chercheurs de l’INRAE « Méthode Miyawaki : pourquoi les « microforêts » ne sont pas vraiment des forêts ? »
Si le débat n’est pas clos sur les apports de cette méthode, ces articles posent clairement la question de la place de l’arbre en ville, qu’il ne suffit pas de planter mais dont il faut s’assurer qu’il poussera dans les meilleures conditions.
Nous vous invitons à regarder les interventions de Caroline Mollie auteur de l’Urbanisme Végétal aux Editions Actes Sud et de Luc Vinai dans le « MOOC Nature en ville parcours perfectionnement ».
Pour aller plus loin : Miyawaki_forest_-_9_months_after_planting.jpg (3000×1417) (wikimedia.org) : Une microforêt Miyawaki, 9 mois après sa plantation. Wikimedia commons, CC BY-NC-SA