ZOOM sur le 6 ème rapport d'évaluation du GIEC

Après les faits, les effets et les moyens de s'y adapter, le deuxième volet le 28 février du sixième rapport d’évaluation du GIEC, dont la publication s’achèvera cette année, détaille les conséquences de ce réchauffement climatique sur les sociétés humaines et les écosystèmes et passe également en revue les moyens de s'y adapter.

Plus besoin de rappeler que le changement climatique dû aux activités humaines provoque des perturbations dangereuses et généralisées dans la nature. Entre 3,3 et 3,6 milliards de personnes vivent dans un environnement vulnérable au changement climatique. Les populations et les écosystèmes les moins aptes à y faire face sont les plus durement touchés, affirment les scientifiques dans le dernier rapport du GIEC. « Ce rapport lance un avertissement très sérieux sur les conséquences de l’inaction », a déclaré Hoesung Lee, président du GIEC. « Il montre que le changement climatique fait peser une menace grave et grandissante sur notre bien-être et la santé de la planète. Les mesures prises aujourd’hui façonneront l’adaptation de l’humanité et la réponse de la nature aux risques climatiques croissants ».

Le dépassement, même temporaire, d’un tel niveau de réchauffement (+ 1,5 °C) va entraîner des conséquences graves supplémentaires, dont certaines seront irréversibles. Les risques peuvent se combiner entre eux – une sécheresse et une vague de chaleur – pour créer des conséquences en cascade, auxquelles il sera plus compliqué de faire face.

Le rapport distingue deux périodes, le court terme (2021-2040) et le moyen-long terme (2040-2100). Pour la première, les jeux sont en partie déjà faits puisque nous avons déjà émis trop de gaz à effet de serre. "Le réchauffement climatique, en atteignant 1,5°C, causera une augmentation inévitable de risques climatiques multiples", affirme le rapport.

Il est donc urgent d’agir pour atténuer ces effets sur les systèmes urbains et profiter de la décennie à venir pour déployer les solutions d’adaptation notamment fondées sur la nature comme celles proposées dans le projet NFCL.

Pour aller plus loin :